Cela va faire
bientôt plus de 20 ans que le CIRID (dont les premiers débuts datent de 1994)
parle de l’Afrique des Grands Lacs à travers la Genève internationale, comme
cela vient de se passer la semaine dernière, les 30 et 31 mai, autour de la
thématique de la paix.
Mais, de
mémoire d’homme, je n’avais jamais vu comme la fois passée une concentration de
diplomates représentant les pays du noyau dur ciblés (Burundi, RDC et Rwanda)
et répondant, avec plaisir à une invitation de la société civile.
C’est que les
temps évoluent et que le moment est venu d’aider encore plus la région gagner
le pari d’une paix durable.
M. Ambassadeur Ndayiragije du Burundi
M. Sébastien Mutomb, Chargé des affaires a.i. de la RDC
M. Jean De dieu Budurege, Conseiller de la Mission du Rwanda
De nouveaux défis et de nouveaux enjeux
Les 30 et 31
mai dernier furent donc de grands jours pour le CIRID à Genève en parallèle
avec la 23ème session onusienne des droits de l’homme.
Pour
commencer, il y a eu d’abord ce séminaire sur la paix, qui a atteint une
dimension manifestement réjouissante. Outre le fait que l’auditoire était d’un
niveau appréciable, il y a aussi le fait que les représentants diplomatiques de
la région qui était la plus ciblée par notre action avaient répondu à notre
invitation.
Tous se sont
exprimés publiquement, sans langue de bois, au nom de leurs capitales
respectives, montrant clairement qu’ils adhèrent à l’objectif d’un dialogue qui
mettrait fin définitivement au chaos créé par la guerre depuis le 1er
octobre 1990 dans la région.
Tous,
c’est-à-dire l’Ambassadeur Ndayiragije du Burundi, le Chargé d’Affaires a.i. de
la RDCongo, M. Sébastien Mutomb et le Conseiller de l’Ambassade du Rwanda, M.
Jean de Dieu Budurege) ont été unanimes pour soutenir chacun à sa manière que
« la Genève internationale », siège européen des Nations Unies et
capitale humanitaire, regorge de ressources uniques et rares susceptibles de faire
avancer cet idéal de dialogue pour la paix dans la région.
Il reste
maintenant à analyser comment les protagonistes qui comptent peuvent rejoindre
cette table, sans donner aucun signe de concurrence avec les autres initiatives
similaires, surtout celles qui se déroulent sur le terrain. Il s’agit en même
temps de convaincre le plus grand nombre d’autres protagonistes concernés à
croire à cette dynamique et à y adhérer concrètement.
S’il y a donc
des opportunités, il y a aussi des défis et de nouveaux enjeux à explorer.
(Lire plus en visitant le www.cirid.ch,
articles consacrés à ces événement)
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