La CNTB, par exemple, est devenue une
fixation. Je comprends. Elle pose sûrement bien des difficultés, d’autant plus
qu’il est connu que la question des terres au Burundi, qui compte pour plus de 80% dans les dossiers qui se traitent dans les
tribunaux, se fait cruciale.
Mais cela ne date d’il y a 5 ou 10 ans. Le problème se pose depuis que la démographie a commencé à galoper et que nos gouvernements lui ont apportés de piteuses réponses.
A mon avis, pour l’heure (je peux me tromper, mais j'assume!), Mgr Scerapion, Président de la CNTB, même si le Saint Esprit descendait sur lui, ne peut gérer que ce que j'appelle (toujours d'après moi et j'assume encore) des expédients. Les vraies réponses les plus consensuelles ne peuvent venir tant que le processus de Vérité Réconciliation, consolidé par l’évaluation globale de l’Accord d’Arusha ne vient pas clarifier les enjeux autour des bien mal acquis par la mauvaise gouvernance. Cette mauvaise gouvernance qui ne date pas, je le répète, d’il y a 5 ou 10 ans seulement.
Pour moi donc, les décisions controversées actuelles ne constituent par la source profonde des problèmes, mais la séquelle majeure de ce que les décideurs veulent faire en mettant la charrue devant les bœufs.
Mais cela ne date d’il y a 5 ou 10 ans. Le problème se pose depuis que la démographie a commencé à galoper et que nos gouvernements lui ont apportés de piteuses réponses.
A mon avis, pour l’heure (je peux me tromper, mais j'assume!), Mgr Scerapion, Président de la CNTB, même si le Saint Esprit descendait sur lui, ne peut gérer que ce que j'appelle (toujours d'après moi et j'assume encore) des expédients. Les vraies réponses les plus consensuelles ne peuvent venir tant que le processus de Vérité Réconciliation, consolidé par l’évaluation globale de l’Accord d’Arusha ne vient pas clarifier les enjeux autour des bien mal acquis par la mauvaise gouvernance. Cette mauvaise gouvernance qui ne date pas, je le répète, d’il y a 5 ou 10 ans seulement.
Pour moi donc, les décisions controversées actuelles ne constituent par la source profonde des problèmes, mais la séquelle majeure de ce que les décideurs veulent faire en mettant la charrue devant les bœufs.
Le chef du Frodebu Nyakuri a tenté de pointer le doigt sur l'engrenage...
Pour revenir à l’émission de la RPA de ce
week-end, je considère que le chef du Frodebu Nyakuri a pointé brièvement le
doigt sur la vraie préoccupation. C'est quand il a voulu insinuer, avec humour, mais
aussi avec un intellect calculé, ce qui pourrait se passer si le blocage
gouvernemental actuel devait jouer selon le jeu des stratèges du chaos. Ces derniers rêveraient d'un
coup de force, fondé sur la paralysie institutionnel pour imposer, comme l'on voulait le faire en décembre 1993 et janvier-février 1994 pour saboter la désignation d'un successeur du président Ndadaye.
Selon ces stratèges du chaos, dont on soupçonne qu'ils pourraient jouir du soutien dans quelques milieux extérieurs, verraient d'un bon œil une nouvelle transition, qui ferait repartir à zéro en mettant la croix sur 2015. Su le réseau Facebook, les adorateurs de ce scénario ont déjà lancé le pavé dans la marre en faisant reparaitre le nom de l'ex-Major, qui deviendrait directement ou via un masque à sa dévotion, le Buyoya III.
J'avertis que c’est le pire scénario qui peut arriver au Burundi actuel et nous devons mettre en garde ces stratèges de mauvais génie.
Selon ces stratèges du chaos, dont on soupçonne qu'ils pourraient jouir du soutien dans quelques milieux extérieurs, verraient d'un bon œil une nouvelle transition, qui ferait repartir à zéro en mettant la croix sur 2015. Su le réseau Facebook, les adorateurs de ce scénario ont déjà lancé le pavé dans la marre en faisant reparaitre le nom de l'ex-Major, qui deviendrait directement ou via un masque à sa dévotion, le Buyoya III.
J'avertis que c’est le pire scénario qui peut arriver au Burundi actuel et nous devons mettre en garde ces stratèges de mauvais génie.
... Et son interlocuteur a compris
On a entendu que l’interlocuteur du Dr Minani a brillamment brouillé la piste, puis l’on a rapidement fui la question. Même le très doué Serge n’a pas jugé bon de pousser ses invités, comme on dit en journalisme, jusque dans leurs derniers retranchements sur cette grave question.
C’est pourquoi, Nous, Citoyens Libres, de la dernière chance, avons l’autre devoir
urgent de rappeler un titre comme celui-ci pour éviter que l’on continue d’enterrer
la vérité ; nous le devons au très actif web site arib.info de Belgique qui
écrivait, le 3 fevrier dernier: Burundi :
Le putschiste Bernard Busokoza a-t-il voulu récidiver ?
Lisez encore : http://www.arib.info/index.php?option=com_content&task=blogsection&id=4&Itemid=28
Lisez encore : http://www.arib.info/index.php?option=com_content&task=blogsection&id=4&Itemid=28
J’ai promis de revenir sur ce sujet dans un prochain article.
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