Et j'ai donc un
regret. Certaines parmi les voies qui appellent à la raison me semblent timides, peu confiantes et peu nombreuses, par rapport à ceux qui s'expriment par les tripes ou par des sous-entendus malins et fort peu réjouissants.
Car j’ai enregistré un flot de commentaires qui montrent que les inadmissibles clichés
ethno-corporatistes menacent de ressurgir et nous imposer un scénario pessimiste, en profitant de la misère qui guette dans nos villes et nos campagnes.
J’entends
ainsi des stratèges du chaos qui tablent sur un éventuel pourrissement pour justifier un
énième coup de force. Nous devrions nous lever contre une telle perspective, car elle ne règlerait aucun problème de fonds et je gage d'ailleurs que les mécanismes du dialogue ont encore la chance de fonctionner.
J'invite les membres de la diaspora à s'investir dans ce combat, eux qui ont toujours joué des rôles d'avant garde dans tous les changements intervenus dans notre pays depuis 20 ans. Il n'y a qu'à voir le nombre de ministrables et autres Honorables qui peuples nos institutions après avoir séjourné à l'extérieur. Il se trouve que Genève est l'une de ces capitales où l'avenir du Burundi peut se décider.
Voici ce que je propose
Il s’agit d’un
événement qui a lieu en parallèle avec la 25ème session du Conseil
ONU des Droits de l’homme qui s’ouvre pour 4 semaines à Genève le 3 mars prochain.
Les échos de cet événements arriveront jusqu'à Bujumbura, car toutes les règles de l’art seront explorées.
L’agenda :
-
Mardi, 3
mars, à 15 :00 : Réunion technique de travail et de prise de contact
entre les participants. Objectif : se convenir d’un mécanisme
mobilisable pour promouvoir une logique de dialogue et préparer pour cela un message
commun à transmettre à nos populations ainsi qu’à la communauté internationale
via l’ONU. Ce message sera lu devant les délégués des Etats pendant cette
session en séance plénière. Le CIRID, grâce à son statut consultatif auprès de
l’ECOSOC (ONU) promet de créer cette opportunité et de faciliter l’accès au Palais des Nations grâce à l’obtention
d’un badge. Grâce aux progrès des télécommunications, l’événement sera suivi on line, via internet et les autres
moyens modernes de partage électronique.
-
Mercredi,
5 mars (toute la journée) : Visites de courtoisie et de travail auprès
des autorités internationales qui nous intéressent, networking, side event sur un sujet d’actualité qui
permet de poser les questions qui nous préoccupe en matière de droits de l’homme,
de gouvernance et de consolidation de la paix au Burundi et dans la région.
-
Cette démarche prévoit un moment d’échange avec
la presse internationale.Le reste des jours : chacun s’organise comme il peut, sachant que Genève est une capitale mondiale, où affluent les décideurs représentant ce que nous appelons « La communauté internationale ».
J’attire d’ailleurs l’attention de vous tous qu’un Sommet, le 6ème du genre, baptisé le Geneva Summit for Human Rights and Democracy, aura eu lieu le 25 février en préambule à la session onusienne. Ce sommet est ouvert au public, au CICG, Centre international des Conférences. C’est une occasion pour nouer des contacts, créer des amitiés, faire de l’expérience avec d’autres peuples et pourquoi pas : faire passer sa cause. Lire plus : http://www.genevasummit.org/about
Alors, venez défendre la dignité de notre pays à travers la Genève internationale ». Venez faire entendre votre voix.
NB :
-
Si vous êtes
intéressés ou si vous avez une question, bienvenue sur geneve@cirid.ch.
-
Un SMS peut être
envoyé au téléphone portable suivant : +41 79 534 3711
-
Enregistrement préalable :
il est obligatoire avant le 20 février à midi.
-
D’autres
informations vont arriver progressivement.
-
DIFFUSEZ CETTE
INFORMATION AUPRES DE VOS CONNAISSANCES.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire