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« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire », a dit un sage.


samedi 11 avril 2015

Je reprends ma parole

Je n'ai jamais renonce a mes combats pour e dialogue politique dans le Burundi avec sa crise préélectorale en cours. Comme pour tout le monde, les données de la  problématique a moins de deux mois des élections sont difficiles a décoder, en bonne partie a cause d'une médiocratie ambiante dans la sphère du leadership, qui contraste les attentes inconsolables qu'affiche le  peuple terrorise par le phénomène de la pauvreté, elle me aggravée par celui de la corruption généralisée.
La situation ressemble a s'y méprendre a celle de 1966,quand l'armée gouvernementale se regardait comme chien de faïence avec la rébellion du CNDD naissant. Chaque protagoniste était convaincu qu'il allait écraser l'autre par une victoire militaire totale et définitive.
Les notables prudents savaient que le conflit finirait un jour autour d'une table de dialogue. Le CIRID disait tout haut que plus tôt ce dialogue commencerait et mieux ce serait un profit pour tout le monde, y compris pour les protagonistes eux mêmes. C'est ce qui arriva. C'est ce qui devrait arriver aussi pour les protagonistes actuels.
D'où notre projet Graines de dialogue, que je vous laisse découvrir ci dessous.   






PROJET


« Graines de dialogue »


au Burundi à la veille des élections 2015


Résumé de la démarche


 




Le contexte


 


Il est peu de dire aujourd’hui que le Burundi traverse des vagues politiques. En témoigne le débat controversé suscité par un éventuel nouveau mandat du Chef de l’Etat à la prochaine présidentielle.


Au-delà de cette fièvre pré-électorale, qui agite les esprits dans un contexte de paupérisation des familles et pendant que l’image du pays s’effrite à l’étranger, l’émotion est fondée. Mais les parties en présence en font une analyse contradictoire et cela provoque déjà une sorte de disfonctionnement des institutions phares de l’Etat. Il est même à craindre que les divisions artificielles héritées d’un passé non encore clarifié n’embrasent à nouveau l’opinion. 

En plus des déclarations émanant de plusieurs institutions nationales, s’exprimant, à divers titres, comme celle des évêques de l’Eglise catholique, celles émanant de nombreuses missions diplomatiques se succèdent à Bujumbura depuis plusieurs mois pour tirer une sonnette d’alerte sur les risques potentiels de dérapages.


La dernière mission en importance est celle des Ambassadeurs membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies, précédés par ceux de l’Union Africaine, de l’East African Community et de plusieurs autres institutions, sans oublier la démarche toute récente du Président de la Configuration Burundi de la Commission de Consolidation de la Paix New York.
 


L’état de la menace


L’enjeu consiste donc désormais à éviter pour le Burundi une nouvelle crise qui pourrait aller jusqu’à compromettre les acquis de paix engrangés à la fois au niveau national et sur le plan régional Grands Lacs, où la RD Congo cherche sa stabilité après vingt ans de guerre, et où le Rwanda devrait confirmer les chances de son ascension économique actuelle. 


La solution proposée par le CIRID, association de dialogue


Le présent projet baptisé « Graines de dialogue » au Burundi de 2015 vise à apporter une contribution substantielle, pratique et pragmatique, indépendante et transparente, transversale et inclusive. Le but : aider le pays à avancer et à devenir un cas d’école visionnaire qui calme les esprits et canalise les efforts de la communauté internationale.


Les activités programmée


Pendant six mois, à commencer par ce jour, 11 avril 2015, des sessions de dialogue vont aller de pair avec des séances de formation, de communication publique au bénéfice de différents horizons géopolitiques et professionnels.


Un regard avisé, résolument tourné vers le village planétaire dont fait partie le Burundi et bénéficiant d’un encrage volontariste interne permettra, au bénéfice de nos élites, et de manière transversale d’aborder les différentes thématiques de la gouvernance globale actuelle. Il s’agit notamment la consolidation de la paix et le développement durable.


D’où la tenue à la fin de cet exercice d’un Forum international du Tanganyika, 3ème édition, qui sera consacré à la promotion de l’économie verte sous l’angle de la promotion d’un développement communautaire et endogène d’un style nouveau.
 
Pour plus d’infos : Tél. Bujumbura : +257 144 868 / Genève : +41 76 763 1946 / Email : info@cirid.ch / Web : www.cirid.ch


 

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