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« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire », a dit un sage.


mercredi 2 juillet 2014

Burundi, le non dit, 2ème édition est enfin arrivé

Au total, pour que cette édition de Burundi le non dit, 2ème édition, voit le jour, il m'aura fallu au moins cinq ans. Je voulais d'abord en faire un scoop de ma campagne électorale de 2010, car mon projet s'était orienté vers un combat dédié à la Vérité Réconciliation. Je voulais que ce soit un outil pour que nos jeunes, désorientés par la miss-information puissent découvrir un "brulot" qui leur en dit plus sur les demi-vérités qu'on leur sert dans les pitoyables manuels d'histoire actuels.


Je pensais aussi à la classe politique dans le cadre de ce projet. Je m'imaginais nos hommes et femmes de la scène dirigeante ou ceux parmi eux revendiquent légitimement cette même scène, comme en 1991, lors de la sortie de la première édition, peu de temps après l'achèvement du manuscrit original, titré "Le sang et le pouvoir au Burundi" (paru en juillet 1989).
Ce dernier manuscrit avait seulement circulé sous les mentaux, comme on dit, c'est-à-dire très clandestinement pour échapper à la vigilance des services secrets tortionnaires de l'époque.
Mais malgré toute la délicatesse, cela s'est fait avec une efficacité redoutable et le sort s'était arrangé pour faire notre travail à notre place. Un indic des fameux services secrets est parvenu à pirater le manuscrit original alors en préparation. Il l'a livré à Bujumbura et c'est paradoxalement ces mêmes services secrets qui ont contribué à la publicité de ce "Le sang et le pouvoir".


En fait, vous devriez un jour savoir comment cela s'est arrangé. Le Frodebu en a dit que le brûlot en question devait représenter 60% dans l'expansion de son activisme contre le système Buyoya I pour lequel les massacres de Ntega Marangara restera comme un chapitre noir. Jusque là, les Barundi connaissaient la "vérité" grâce à "La vérité sur le Burundi" de Boniface Kiraranganya paru en 1977 à Montréal. Mon brûlot venait actualiser le témoignage de cet ancien bras droit des services secrets, un ancien dignitaire burundais proche de la monarchie, et qui a servi aussi sous Micombero, choisissant cependant de se placer du côté des victimes pour écrire ce qu'il savait et que l'on nous cachait.


La sortie de la première édition de mon "Burundi le non dit" avait coïncidé avec le retentissant colloque international de Stuttgart, que j'avais discrètement co-organisé avec le concours de quelques amis allemands, à commencer par la dynamique et très influente Mme Brigitte Erler, une ancienne députées, secrétaire général d'Amnesty à Bonn. Mme Erler doit doit être considérée comme une personnalité intervenue dans les affaires burundaises lors d'un épisode qui a favorisé l'officialisation de la présence du Frodebu sur la scène politique burundaise locale et internationale. Elle a donné sa marque dans la consécration officielle de Ndadaye comme Président d'un parti qui allait gagner le combat électoral en infligeant une gifle terrible aux représentants du régime ex-upronistes de l'époque. L'expulsion d'un officier burundais, le Major Nengeri, que des témoins avaient fini paqr appeler "le boucher de Kiremba" réécrivait une toute nouvelle page de l'histoire politique burundaise. Le Frodebu en avait profité pour profilé son image plus particulièrement en s'entourant d'intellectuels tutsi qui attestaient de son envergure nationale. Le futur Vice-président du Parlement élu de 1993, le regreetté Gilles Bimazubute était remarqué à cette occasion.


C'était donc à Stuttgart, entre du 21 au 23 novembre 1991, puis juste après lors d'une conférence de presse à Bruxelles.


Face à ma nouvelle ambition littéraire


Pour ce qui est de cette deuxième édition disponible depuis quelques jours, je pensais qu'il fallait impérativement briser le tabou entretenu sur la vérité sur Ntega Marangara, l'épisode sanglant et sanguinaire dont le discours officiel semble vouloir enterrer comme cela se passe pour l'inadmissible  coup du 21 octobre 1993.
J'ai d'ailleurs toujours dit à ce sujet que notre Président de l'époque pouvait vouloir grimper tous les échelons de la gloire diplomatique au sein de l'Union africaine, voire à la tête de la Francophonie comme on le sait maintenant. En tant que nationalistes d'un pays qui veut imposer sa marque sur la scène internationale, je crois que nous étions obligés de soutenir cette candidateur.


Seulement voilà : tant que l'intéressé ne nous rend pas des comptes, avec humilité, s'il veut vraiment encore avancer, sur ce qui s'est passée entre le début août dans les provinces de Ngozi et Kirundo, sur la frontière rwandaise et septembre 1988 notamment à Bujumbura, c'est-à-dire un mois avant le fameux gouvernement Sibomana, il aura de la peine à résister aux demandes d'explications.


Exiger ces explications, c'est pour nous, surtout les victimes, un droit et un devoir civiques. Si nous ne le faisons pas, nous aurons trahi l'avenir de notre beau pays. Nous n'aurons rien compris des objectifs de la consolidation de la paix au Burundi et même dans notre région, puisque la "crise de Ntega Marangara" est en réalité le premier conflit (qui va s'imposer par sa dimension géopolitique régionale) qui annonce nos "guerres d'octobre", guerres devant lesquelles même l'ONU marche encore dans ses petits souliers.

Je vous invite à lire un autre ouvrage, qui suit Burundi le non dit, issu de mes trav aux académiques à Paris (Centre d'études diplomatiques et stratégique de l'Ecole des hautes études internationales de Paris, 1994-1999).


Ma contribution  personnelle


Maintenant, étant moi même un partisan acharné de la CVR, j'avais même décidé de publier comme un document annexé dans ce que j'appelle habituellement les "lectures complémentaires" les pages pertinentes d'un rapport que l'on vous cache encore et que même certains rédacteurs ont choisi de ranger dans les tiroirs de l'oubli.
Il s'agit du rapport des ONGs internationales qui, en août 1994, a dévoilé - via plusieurs villes internationales - la vérité sur l'assassinat du Président Ndadaye, citant nommément des noms de gens qui insultent encore aujourd'hui notre mémoire en nous donnant des leçons alors qu'ils figurent en tête de liste de ceux qui ont massacré nos espoirs.

Puis, des questions techniques se sont posées devant mon ambition. J'ai alors, la mort dans l'âme, décidé de retirer volontairement ces pages-là dans le manuscrit que je voulais publier pour ce qui serait une deuxième édition des brûlots consécutifs de 1989 et 1991. La photo de couverture, je l'ai maintenue comme telle, la considérant comme étant le nouveau "non dit" du Burundi actuel. Regardez-là, et tirez vos propres conclusions. mais comprenez surtout que si nous tenons encore à l'honneur, nous ne pouvons pas accepter que la mémoire de Ndadaye soit gérée de manière si cavalière. J'assume ce que je dis sur ce sujet délicat.

Finalement, d'autres problèmes sont venus s'ajouter à mes premières contraintes d'origine technique : manque de temps pour corriger le nouveau manuscrit, éloignement de mon domicile professionnel surtout suite aux turbulences qui m'ont injustement torturées durant ces dernières années tel que cet attentat à la bombe du 25 avril 2005 à Mutanga Nord; l'irementanya de juillet-décembre 2005, qui a duré jusque vers la fin 2006 à cause de quelques pires ennemis qui voulaient m'envoyer en prison pour des motifs totalement farfelus. En 2008-2009, une nouvelle mauvaise campagne d'une autre nature est venue tenter me déstabiliser. Mais sur celle-là, je préfère m'arrêter ici : j'ai tourné sa page.

Bien sûr, pour commencer à m'en sortir, l'on a vu mon irruption inopinée dans la campagne électorale de 2010. Je voulais passer à la contre attaque avec un nouveau matériel. La vraie contre-attaque n'a pas eu lieu. Je dis encore une fois que sur ce sujet là, et pour des raisons que je n'ai pas besoin d'étaler ici que j'ai tourné la page.
Ce n'est donc qu'en novembre 2013 que j'ai commencé à bousculer les obstacles restants pour que j'arrive enfin, pendant ce juin-juillet 2014, à faire atterrir Burundi le non dit, 2ème édition, à Bujumbura.


Je considère donc que mon rôle est terminé. A vous de commander le nouveau brûlot en cliquant sur le lien suivant : https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10204210840735536&set=pcb.10204210863416103&type=1&theater

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